a S'pore

S’pore, lundi 22 mars : ca date du 20 en fait mais je n'arrivais pas a me connecter ces 2 derniers jours.

Tout d’abord il parait que certains essayent de m’envoyer des commentaires sur mon blog. Comme je ne les vois pas (ni vous d’ailleurs certainement) je soupçonne un problème lors de l’écriture du message. Je pense que vous oubliez de valider le message une fois que vous l’avez écrit. C’est pas obligé de remplir toutes les rubriques par contre vous devez impérativement le valider (en bas je crois du message tapé). Si vous retournez sur le blog par la suite votre message doit apparaître. Par contre pour certains messages de plus de 4 jours j’ai du les supprimer lorsque j’ai incorporé les photos d’Indonésie, mais vous inquiétez pas cela je les ai bien vu et j’ai même fait quelques commentaires sur le blog. Cherchez, c’est plus dans l’ordre, héhéhéhé. Ca me permet de remercier tous ceux qui pensent à moi en m’écrivant quelques mots. Ca me fait chaud au cœur !!!!!!

A part ça hier nous nous sommes promenés dans S’pore pour chercher une idée pour le repas de mariage et rencontrés l’un des témoins, un Indonesien ami de Fanny.

Nous sommes allés sur l’esplanade, haut lieu de rencontre culturelle de la ville. Il y avait un festival justement multiethnique, différents groupes musicaux se produisaient sur des scènes emménagées tout le long de l’esplanade qui borde la rivière ….. artificielle.

Cherchez pas de l’original ici tout quasiment a été reconstitué mais avec une recherche de l’authentique souvent réussi. Il faut dire qu’en ce qui concerne le brassage de la population les autorités y attachent ici une grande importance et font tout pour le faciliter.

 

Aussi dans la culture comme dans la bouffe ou l’habitat par exemple on ressent les influences des différentes communautés présentes : Indous, Malaisiens, Indonésiens et bien sur Chinois de loin les plus nombreux. L’un des groupes présents lors du festival était constitué par des S’poriennes qui pratiquent le Flamenco. Ne rigolez pas, c’était assez réussi à mon goût mais il est vrai que je ne suis pas spécialiste.

J’en profite pour vous faire un cours d’histoire sur S’pore. Le premier nom de l’île était Temasek (l’île de la mer). C’est le Prince Sand Nila Utama qui l’a rebaptisé Singa Pura (la ville du lion) après qu’il cru voir un lion apparaître devant lui. Il parait qu’il devait avoir mauvaise vue car jamais personne ne vit de lion ici mais le nom persista. Jusqu’en 1819 l’île resta possession du sultanat de Sumatra. A cette date Sir Thomas Stamford Raffles, agent de la Compagnie britannique des Indes orientales franchit l’étroit chenal de S’pore river à l’extrême droite de la Malaisie et posa pour la première fois le pied sur l’Ile couverte de jungle. Au carrefour de plusieurs mers, il en comprit immédiatement l’intérêt économique et stratégique. Le but était de contrecarrer l’implantation grandissante des portugais et hollandais sur cet archipel. Il signe un accord avec le Sultan pour établir un comptoir et de le déclarer port franc. De 150 pécheurs l’île passa en 1824 à 10000 habitants. Raffles rasa la foret, le développement économique de la ville ne cessa de grandir. Les chinois vinrent s’installer en nombre sur l’Ile suivi par d’autres communautés. C’était désormais le passage obligatoire pour tous les navires de commerce. L’ouverture du Canal de Suez, facilitant les relations commerciales avec l’Europe amplifiera l’essor de la ville. Après l’occupation japonaise durant la seconde guerre mondiale qui laissa de très mauvais souvenirs l’île redevient colonie anglaise avant d’obtenir l’indépendance en 1965. La crise financière asiatique à la fin des années 90 toucha de plein fouet S’pore mais paradoxalement, quoique tout le pays soit axé sur l’économie et le commerce, elle semble s’en remettre plus rapidement que ses voisins. (Extrait du guide du routard édition 2006-2007)

Autre aspect singulier de la ville, les amendes. Même les S’poriens en rient et on trouve des t-shirts avec le slogan « bienvenue à S’pore, ville des amendes ». Tout ici est passible d’amende. Les policiers se baladent en civil, viennent parfois discuter avec vous et s'ils vous voient faire quelque chose interdit ils sortent leur carte pour vous infliger une amende. Quelques tarifs : fumer dans un lieu public ou jeter un papier sur la voie publique (540 €), mâcher un chewing-gum dans un lieu public est un délit (5400€, si, si !!!). En principe il n’y a pas de prostitution..... en principe!!!! quant à la drogue c’est même pas la peine d’en parler (peine de mort toujours en vigueur pour les trafiquants).

Comments

[CAZILHAC]

Salut nono,
j'espère que tu as reconnu mon pseudo. Je suis les tribulations du beau nono en indonésie (remake de bébel). Je vais finir par croire que tu vas bientôt te convertir en ayant connu le nirvana. J'espère que fleur de lotus (fanny) t'apporte beaucoup de bonheur. Je suis sidéré que tu vas te marier. N'as tu pas trop abusé de saké... parfois ça rend le chichi fada comme dirait l'autre.
Au plaisir de suivre ta prochaine étape qui sera, je l'espère, un peu plus dénudée car on souhaite voir plus de c... bordel de merde. Fais nous voir un peu les cabarets indo avec les nanas qui se lovent sur les tubes de pompiers comme dans les films.
A bientôt nono

Tu as le bonjour de toute la brigade.
Philippe.